Sexothérapie

Pourquoi consulter un·e sexothérapeute ?

Enjeux

​L’enjeu de la sexothérapie sera de (re)nouer le dialogue intime dans le couple. Il s’agit d’introduire une notion d’érotisme et de plaisir sexuel, d’apprendre ou réapprendre à parler sexe, se reconnecter au sensuel, retrouver une charge érotique et réinventer sa sexualité.

Aujourd’hui la sexualité envahit l’espace médiatique, le discours intime n’existe pas ou très peu. Redécouvrir cet intime permet un chemin vers le désir et le plaisir partagé.

Qu’est-ce que la sexothérapie ?

La sexothérapie est une méthode servant à traiter les troubles de la sexualité. Parfois une baisse de la libido ou du désir explique la problématique sexuelle. Le thérapeute aide la personne ou le couple à rétablir la situation et à raviver la flamme. Le déroulement de la sexothérapie La Gestalt thérapie peut se définir comme l’art du contact.

On peut considérer nos sexualités comme différentes manières d’être en contact et en relation. En réhabilitant une saine agressivité, ce courant de thérapie humaniste porte un regard singulier sur nos sexualités et surtout permet, lorsqu’il y a assoupissement ou blocage, de retrouver un mouvement de création.

Pourquoi dans certains cas un sexothérapeute peut vous aider à avancer dans votre vie ?

Les médecins généralistes (tout comme les gynécologues, les urologues, les médecins sexologues) soignent le corps physique. Ils sont là pour faire le point sur votre état de santé physique, vérifier que certaines problématiques ne sont pas dues, tout au moins partiellement, à un dérèglement physique (problèmes hormonaux, cardiaques, maladies, etc…).
Et si c’est le cas, ils proposeront des médicaments ou un traitement adapté.

Mais la dimension psychique de la personne ne sera que très peu prise en compte.

Or un être humain ne peut être réduit qu’à son corps, ses hormones, ses organes, etc… La véritable santé est harmonie du corps et de l’esprit.

La Sexothérapie vient donc en complément de cette approche « mécanique » du corps ou/et apporte d’autres pistes qui incluent l’être dans son intégrité corps/esprit. Elle encourage la recherche de sens, de cohérence. Et cette recherche est profondément unique pour chacun. Pas de copier/coller en ce domaine !

​Les psychologues, quant à eux, sont habilités à soigner les maux de l’âme, du psychisme. Mais, bien que leur écoute soit toujours bienveillante, ils ne sont que peu formés, dans leur cursus de base, aux problématiques spécifiques à la sexualité humaine dans toute sa diversité, sa richesse et sa complexité.
Beaucoup de patients ne se sentent pas à l’aise ni suffisamment en confiance pour aborder les problématiques de l’intime, tant avec ceux qui « réparent le corps » qu’avec ceux qui « réparent l’esprit ».

Le sexothérapeute a une capacité d’écoute très différente, jamais de jugement ni de préjugés, et toujours bien sûr dans une totale discrétion. Il est là uniquement pour accompagner les questionnements tout en respectant l’individualité de chacun. Et s’il y a « réparation », elle ne viendra que de vous, car votre corps et votre esprit sont à vous, n’appartiennent qu’à vous. Vous avez les ressources et les réponses en vous.

​Il existe aussi de nombreux praticiens, dévoués et compétents dans leurs domaines (comme des hypnothérapeutes, des sophrologues, etc.). Ils peuvent apporter une réelle aide ponctuellement, mais n’auront pas une vision d’ensemble, et se trouvent, eux aussi, souvent désarmés par rapport aux problèmes si délicats de l’intime, la relation à l’autre et à soi dans toute la dimension humaine, affective, sensuelle, intellectuelle, corporelle, émotionnelle, d’un être, avec des vécus biens denses et douloureux parfois.

La Gestalt propose plusieurs pistes originales d’exploration des difficultés sexuelles, en considérant nos sexualités comme différents manières d’être en contact et en relation. En réhabilitant une saine agressivité, en plaçant la créativité au centre de l’activité humaine, en sortant d’une normalité réductrice, en reliant la sexualité aux grandes interrogations existentielles, ce courant de thérapie humaniste porte un regard singulier sur nos sexualités et surtout permet, lorsqu’il y a assoupissement ou blocage, de retrouver un mouvement de création.

Sexe et amour, comment associer ces deux termes ? Comment « faire vraiment l’amour » avec la personne qu’on aime ? Faut-il aimer pour avoir une sexualité satisfaisante ? Comment entretenir le désir ? Comment associer l’amour et la sexualité ? Comment accepter différentes formes de l’amour ? Comment traverser les difficultés sexuelles, les marques du temps ?Les pannes sexuelles sont-elles synonymes de panne d’amour ? Quelle est la place de la psychothérapie et de la sexothérapie ? La sexothérapie peut-elle remettre du mouvement, alerter sur les blessures à cicatriser, apporter une réflexion et des pistes de travail sur des questions comme la normalité, l’orientation sexuelle, le genre ?

Après des années de travail en cabinet et dans différents contextes professionnels où les questions de l’intime étaient présentes, j’aime parler et accompagner les personnes, les couples dans l’exploration des sexualités. Je parle des sexualités comme une ouverture et le droit à la diversité dans le respect de l’autre et des lois.

La sexualité est souvent chargée de peurs, de souffrances, de traumatismes. La sexualité est aussi une source de créativité, d’expression de l’élan vital.

Cette coexistence d’énergie, de plaisir et de difficultés donne une couleur toute particulière au travail thérapeutique, une couleur de vie, une couleur d’espoir pour ceux qui ont souffert de leur sexualité et de celle de leur entourage.

Les principaux troubles en sexothérapie

  • Troubles de l’érection – De très nombreux hommes de tous âges connaissent parfois des « pannes » liées à la fatigue, au stress, aux préoccupations diverses ou à des problèmes avec leur partenaire. Ces baisses occasionnelles ne constituent pas des troubles de l’érection à proprement parler. Pour que les troubles de l’érection soient avérés, il est nécessaire que les érections soient systématiquement instables ou absentes pendant les rapports sexuels et que les troubles durent plus de 3 mois.
  • Éjaculation précoce – Éjaculation qui survient trop tôt, en général avant ou peu de temps après la pénétration, pathologie qui affecterait entre 20 et 30 % des hommes, tandis que 60 % d’entre eux « aimeraient éjaculer plus tard »)
  • Anorgasmie – Absence d’orgasme ou l’incapacité à atteindre l’orgasme, même lors d’une stimulation sexuelle adéquate. Cela peut être frustrant et déstabilisant pour la personne qui souffre.
  • Vaginisme – Trouble sexuel qui concerne de nombreuses femmes. Les muscles du périnée se contractent involontairement et empêchent la pénétration ou la rendent très douloureuse.
  • Douleur sexuelle ou Dyspareunie – Douleur ressentie juste avant, pendant ou après les rapports sexuels, au niveau de la région génitale. Chaque femme peut ressentir une douleur dans la région vulvaire. D’autres évoquent une douleur interne – dans la zone du col de l’utérus, de l’utérus ou au niveau du bassin.
  • Baisse ou absence du désir et/ou de la libido – Elle n’est pas forcément pathologique, elle peut le devenir si elle génère un mal-être, dure depuis plusieurs mois, entraîne une souffrance personnelle ou relationnelle, et perturbe le fonctionnement global (humeur, estime de soi, vie de couple). Elle peut alors être le symptôme d’un trouble psychologique, hormonal ou relationnel.
  • Addictions / dépendance sexuelle – Elle se manifeste par un besoin incontrôlable et répétitif d’avoir des activités sexuelles, malgré des conséquences négatives sur la vie personnelle, professionnelle ou relationnelle. Elle est souvent utilisée pour fuir une souffrance émotionnelle ou un vide intérieur. Ce comportement compulsif entraîne généralement de la culpabilité, de l’isolement et une perte de contrôle. Elle se distingue des perversions sexuelles ou paraphilies.
  • Paraphilies – Elle désigne un intérêt sexuel intense et persistant pour des objets, des situations ou des individus atypiques (ex. : fétichisme, voyeurisme, sadomasochisme). Elle n’est pas pathologique en soi, sauf si elle cause une souffrance, ne prends pas en compte le consentement d’autrui, ou entraîne des comportements illégaux. Dans ce cas, on parle de trouble paraphilique.

On en parle ?!

Fréquence des séances

Les séance durent de 45 minutes à 1h, leur fréquence, plus soutenue pour démarrer (hebdomadaire le plus souvent), est à ajuster en fonction des progrès ressentis, des mouvements intérieurs et des possibilités financières.

La durée de la thérapie est variable en fonction de ce qui se passe en séance et de vos sensations et réalités vécues, de quelques mois à plusieurs années.

Lieu

Les séances peuvent se faire en Visio conférence
Les séances en présentiel ont lieu à mon cabinet : 17 rue de Houdan, 92330 Sceaux – Voir l’accès ►

• Séance 45 min à 1h : 70 €

Les séances sont payables en espèces (de préférence) ou par chèque.

Vidéos :
la sexualité et le couple

Catherine Oberlé – Gestalt-thérapeute, Sexothérapeute

L’accompagnement des femmes

Alain Héril – Psychothérapeute, Sexothérapeute

La masturbation

Alain Héril – Psychothérapeute, Sexothérapeute

Stimuler le désir dans le couple

Dr Sylvain Mimoun, gynécologue et psychosomaticien

Infidélité : la différence homme et femme

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individuelle

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Syndrome de stress post-traumatique